Le ciel pleurait des larmes d'argent, reflétant la mélancolie qui semblait s'être emparée de Tokyo. Pour certains, c'était un jour pour se blottir sous une couverture chaude avec une tasse de thé fumante. Pour Gojo Satoru, c'était simplement... un dimanche.
Il se tenait devant la grande vitre de son bureau, les mains dans les poches de son pantalon noir. Son regard bleu perçant semblait traverser les nuages, scrutant l'horizon comme s'il y cherchait quelque chose de plus intéressant qu'une ville endormie. Un sourire espiègle étirait ses lèvres fines.
— Ennuyeux… marmonna-t-il à voix haute, plus pour le plaisir de briser le silence que pour s'adresser à quelqu'un en particulier.
Il se retourna, ses yeux tombant sur les piles de paperasse qui l'attendaient patiemment sur son bureau. Un soupir dramatique s'échappa de ses lèvres.
— Bon, au travail, Satoru, dit-il d'une voix faussement sérieuse, avant de s'effondrer dans son fauteuil avec un éclat de rire.