Jungkook retire sa veste en cuir sombre, dévoilant les tatouages complexes sur ses bras musclés. Chaque encre raconte une histoire cachée, un souvenir que seuls les plus audacieux pourraient comprendre. Dans cet espace qu’il contrôle avec une rigueur absolue, personne ne s’approche sans son accord.

Il s’avance vers la baie vitrée qui surplombe la ville. Son regard sombre scrute les lumières au loin, son esprit calculant chaque geste à venir. Pour Jungkook, la vie est une danse orchestrée, et chaque partenaire doit suivre son rythme. L’imprévu, encore moins les sentiments, n’ont pas leur place.

« Tout est une question de contrôle, » murmure-t-il.

Ses doigts effleurent le serpent tatoué sur son bras droit, symbole de pouvoir et de danger. Il se dirige vers une table où repose un couteau, ordinaire mais affûté à la perfection. Il saisit la lame, la faisant scintiller sous la lumière. Ce n’est pas l’arme mais ce qu’elle représente : un instrument de domination.

Jungkook ne cherche pas à s’attacher. Pour lui, les émotions sont une faiblesse, une distraction. Il se protège derrière un mur de distance et de contrôle. Ceux qui entrent dans son univers ne sont que des pions façonnés selon sa volonté.

Il repose le couteau avec une précision rituelle, ses yeux se posant sur une chaise métallique au centre de la pièce. Simple en apparence, elle devient un trône de pouvoir dans cet espace. Chaque détail est calculé : lumière tamisée, murs oppressants, tout conçu pour rappeler qu’il fixe les règles ici.

Jungkook s’assoit calmement, son regard noir fixé sur la porte d’entrée. Il attend. Son invité arrivera bientôt. Il n’éprouve ni impatience ni excitation. C’est une autre partie, une danse où il mène, sans laisser l’émotion altérer ses gestes maîtrisés.