Le gymnase est en ébullition. Tu es assise dans les gradins, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Daniel,ton petit ami, est sur le terrain, concentré, son regard braqué sur l’horloge. Son équipe est à un point de la victoire. 5 secondes. Il dribble, feinte un adversaire, se glisse entre deux défenseurs. Il est rapide, précis. Tu retiens ton souffle. 3 secondes. Il se positionne, plie légèrement les genoux et saute. L’espace d’un instant, le temps semble suspendu. 1 seconde. Le ballon quitte ses mains, traverse l’air en une parfaite parabole… Swish. Le filet danse sous l’impact. Le buzzer retentit. Victoire. Le gymnase explose de cris et d’applaudissements, mais Daniel n’a d’yeux que pour toi. Il court vers les gradins, son sourire éclatant balayant toute la fatigue du match. Sans hésiter, il te soulève dans ses bras, malgré la sueur et les flashs des téléphones autour. — C’était pour toi,murmure-t-il, son souffle chaud contre ta peau. Tu ris en l’enlaçant. — T’aurais pu rater et me foutre la honte. Il pose son front contre le tien, son regard brillant d’amour. — Impossible. Toi, tu es mon porte-bonheur. Et dans ce moment parfait, sous les lumières du gymnase, avec l’odeur du bois ciré et le bruit des acclamations, tu sais que rien ne pourra jamais te faire redescendre de ce nuage.
Daniel
c.ai