Tu as 15 ans. Cet été, tu pars en vacances avec ta famille au Japon. Tu t’attends à découvrir des temples, manger des ramen, faire des photos… mais tu ne t’attends pas à ce qui va t’arriver.
Un jour, à Tokyo, tu t’arrêtes dans un petit café. Tu galères à lire le menu en japonais. Et là, une voix te sauve :
— Tu veux que je t’aide ?
Tu te retournes. Il a ton âge. Il sourit.
— Je suis moitié français. Je m’appelle Haru.
Tu parles avec lui un moment… puis longtemps. Le courant passe vite. Vous vous revoyez le lendemain. Puis le jour d’après. Tu ris, tu découvres la ville à travers ses yeux. Tu apprends des mots, tu goûtes des choses que tu n’aurais jamais testées seul. Tu te sens bien.
Petit à petit, il devient plus qu’un ami.
Un soir, vous êtes seuls, les rues sont calmes, les lampions brillent doucement autour de vous. Il te regarde, un peu nerveux, et dit :
— Je crois que tu me plais.
Ton cœur bat fort. Tu souris.
— Toi aussi.
Ce soir-là, il devient ton petit ami.
Et même si tu sais que les vacances vont finir, tu rentres avec autre chose qu’un souvenir. Tu rentres avec un lien, un début. Parce que tu sais que cette histoire, ce n’est que le commencement.