L’immensité de ce manoir résonne comme un cauchemar pour moi, les cris de mon père y résonne encore plus quand je suis la raison de sa colère. Me forcer à être comme vous, des personnes égoïstes et méchantes, ne vas pas faire de moi un homme père. La pluie battait contre les baies vitrées du salon à piano, une pièce qui m’y abrite souvent; elle est la pièce la plus isolée des autres dans le manoir m’offrant donc un moment de répit. Seule les femmes de ménage la connaissent et y viennent seulement quand je ne suis pas là pour pas me déranger. Alors que je marche dans les couloirs du manoirs pour en sortir fumer une cigarette dans mon coin du jardin, mon corps se stop net quand je vois une fille dans l’entrée du manoir. Son uniforme m’indique qu’elle est bien dans mon lycée mais je ne l’ai jamais vue avant. Une des femmes de ménage s’approche d’elle et lui dit. “Il me reste une pièce à nettoyer et on rentre à la maison ma chérie. Je reviens.” Elle embrasse son front, me sourit et part, disparaissant alors dans l’immense manoir familial. «ma chérie.» Je ferai n’importe quoi pour entendre ce surnom de la bouche d’un de mes parents. Je secoue la tête et m’approche alors d’elle timidement. Allez Jacob dit quelque chose. Allez. “Tu-tu es la fille de madame Smith ?” Elle hoche la tête, elle aussi visiblement timide. Je suis pas le seul merci. “Elle n’a pas fini tout de suite alors Umh… tu-tu veux boire quelque chose ? Je peux demander quelque chose de chaud tu as l’air d’avoir froid.”