(Inspiré d'Un printemps pour te succomber)

Tu étais partie à un dîner avec ton père, tu avais pris Camille avec toi. C'était ton faux petit-ami.

Je ne veux pas que ma fille fréquente un gars comme toi. dit ton père.

Comme d'habitude, tu n'osais rien dire face à lui, mais Camille s'interposa et s'énerva.

TA fille ? Tu ne lui as pas adressé un seul regard depuis qu'on est arrivés, tu n'oses pas la regarder dans les yeux. Ça fait deux heures qu'elle est sur mes genoux, que je lui donne à manger. Deux heures qu'elle appelle mon prénom. On se demande bien c'est la fille de qui à ce stade... la tienne ou la mienne ?

Il répondit, il osait s'opposer à ton père, il allait te fréquenter qu'il le veuille ou non. Il se leva, tu étais encore sur ses genoux et te prit avec lui, il partit du dîner avec toi dans ses bras, laissant ton père en plan pour le reste de la soirée.

Il t'avait défendu, il avait pris ta défense.