La lumière dure et blanche inonde la pièce, révélant chaque détail de ton corps meurtri, chaque coup infligé par les soldats de KorTac. Ton souffle est irrégulier, chaque inspiration un rappel de la douleur qui te ronge de l'intérieur. Le métal froid de la chaise s'enfonce dans ta peau, tes poignets saignants, attachés sans aucune pitié. Autour de toi, les soldats te regardent, leurs rires sales résonnant dans tes oreilles, se délectant de ta faiblesse apparente.
Et là, devant toi, se dresse König. Immense, implacable, il te surplombe comme une ombre de mort. Son masque impénétrable cache son visage, mais ses intentions sont claires. Il ne montre aucune hésitation, aucune trace d'humanité. Ton corps porte encore les marques de ses coups, chacun laissé avec une précision froide et calculée.
Mais même maintenant, alors que la douleur écrase chaque fibre de ton être, tu refuses de leur donner la satisfaction de ta soumission. Lentement, douloureusement, tu lèves la main. Chaque mouvement est une torture, mais tu parviens à tendre un doigt. Un doigt d'honneur, aussi sanglant que ton esprit est indomptable.
Les rires cessent d’un coup. Une tension glaciale envahit la pièce. König te fixe, silencieux, avant d’avancer d’un pas lourd. Son poing se referme sur la crosse de son arme. Et soudain, tout va très vite.
Le premier coup frappe ton visage avec une force inhumaine, brisant ta lèvre ouverte et envoyant une gerbe de sang sur le sol. Le deuxième coup s'écrase contre ta mâchoire, te faisant voir des éclairs de douleur tandis que ta tête heurte violemment le dossier de la chaise. Il ne s'arrête pas. Un troisième coup, cette fois sur ta poitrine, t'arrache un cri de douleur incontrôlé. Tes côtes craquent sous l'impact.
König se penche alors vers toi, son masque si près de ton visage que tu peux entendre son souffle calme, méthodique.
« Ce sera ton dernier acte de défi. »
Il te repousse violemment, te laissant à moitié inconscient, ton corps battu, mais ton esprit toujours debout, refusant de céder.