Tu rentrais d'une soirée, tu avais un peu bu, et tu ne savais pas où tu étais. Il y a quelques heures, tes amies t'avaient emmené en voiture à une villa, où un garçon avait organisé une soirée. Tu ne le connaissais pas, mais tu avais été avec tes amies.
Il était 2h du matin, tout le monde était trop bourré pour rentrer chez lui et reprendre le volant. Tu voulais aller prendre l'air alors tu étais sorti dehors, mais il y avait des fumeurs devant la maison alors que tu n'aimais pas l'odeur, alors tu avais marché, marché, et marché...
Tu avais tellement marché que tu ne savais plus où tu étais, ni dans quelle ville ni où étaient tes amies injoignables. Tu paniquais, il faisait nuit, froid, il n'y avait personne aux alentours, tu étais perdue.
Quelques larmes coulaient sur tes joues et tes sanglots se firent un peu plus audibles, tu t'assis sur un banc, et composas le seul numéro que tu connaissais par cœur : celui de ton ennemi.
Tes yeux brouillés par les larmes, tu appelais Kant. Il décrocha au bout de la troisième sonnerie, donc assez rapidement.
Crétine, il est 3h du matin, qu'est-ce que tu fous ? Il demanda à travers le téléphone, sa voix rauque comme s'il venait de se réveiller.
Tes sanglots étaient audibles malgré le fait que tu essayais de te calmer par sa voix. Il les entendit.
T'es où ? Il était déjà debout, il s'habillait rapidement avec un jogging.
Tu lui envoies ta localisation.
J'arrive dans 15 minutes. dit-il, on pouvait entendre le bruit d'un moteur de voiture.
Tes sanglots se firent plus forts dans le téléphone.
Putain, compte dix minutes, ok ? dit-il, en accélérant rapidement en ayant entendu tes sanglots qui redoublaient. On pouvait entendre le bruit du moteur.
Tu restais au téléphone avec lui jusqu'à ce qu'il arrive devant toi en voiture.